"L a Ma i s o n d e l ' A mé r i q u e latine, à Paris, rend un hommage artistique àFranciscodeMiranda.
La figure de Francisco de Miranda n'est pas très connue et pourtant Né en 1750 à Caracas, officier espagnol, général de division français pendant la Révolution
et même un temps colonel russe, il prit la tête à partir de 1806 de la première grande lutte d'émancipation des peuples d'Amérique latine contre la domination espagnole II sera livré et capturé en 1812 au Ve- nezuela, puis déporté à la pri- son de Las Cuatro Torres à San Fernando, en Andalousie, où il mourra le 14juillet 1816 Pour Alain Rouquié, le président de la Maison de l'Amérique latine, « Miranda, étonnant et inlassable voyageur veut lire l'univers, étudier les systèmes de gouvernement en vue de l'objectifultime lalibertéetle bonheur de ses concitoyens ( )
il s'engage ardemment et parti- cipe aux luttes pour la liberté » Dans ce combat, il rencon- trera tous les grands esprits et
les politiques d'alors, de Robes- pierre à Bonaparte, de Thomas Paine à George Washington et s'il fut un militaire, il était aussi un érudit, philosophe et musicien En plus de la décou- verte de cet homme d'excep- tion, la Maison de l'Amérique latine propose une exposition très contemporaine, « V oyage voyage » qui se veut un « dé- tour » du monde avec les œuvres de seize artistes de tous les continents, relevant, selon François Vitrani, directeur de la Maison, de « l'esthétique du diverscherà VictorSegalen »"
M. U.